La mise en lockdown par le gouvernement provoque pour bon nombre d’entreprises une situation catastrophique, tant au niveau humain que financier. 

 

Concernant l’aspect financier, un certain nombre de sociétés sont tournées vers le business To customer ou sont en situation de dépendance vis-à-vis de ces sociétés en leur fournissant des marchandises ou des services. Par exemple, nous pouvons mentionner le secteur HORECA, qui est le plus durement touché, mais aussi plus généralement les services à la personne et le commerce de détail.

 

Le fait d’imposer ce lockdown a provoqué un arrêt complet du processus économique, de nombreuses entreprises étant impactées, ce qui se traduit par un problème au niveau de leur trésorerie. Déjà avant la crise, bon nombre d’entre elles étaient confrontées à une rentabilité nette plutôt faible, avec des charges fixes assez importantes. 

 

En effet, les loyers, les assurances, le remboursement des crédits en cours, etc., font peser un risque majeur sur leur viabilité à court terme. N’oublions pas les sociétés en croissance qui ont besoin de générer du cash flow afin de poursuivre leur développement et maintenir leur business en vie.

92146108_505640416780242_7903068531372064768_nNous pouvons donc nous attendre à une série impressionnante de faillites dans les prochains mois, d’autant plus que le confinement de la population ne pourra être levé que pour une période courte, car selon la logique des états, tant qu’il y a des personnes malades dans le monde, nous ne serons pas à l’abri d’une recrudescence de l’épidémie.

 

En région bruxelloise, en mars, la consommation professionnelle a diminué jusqu’à 43% pour l’électricité et 60% pour le gaz, ce qui ne laisse rien présager de bon en termes de création de valeur quand on sait que l’énergie est la source de notre prospérité économique et du bien-être que l’on connaît actuellement. 

 

L’impact humain

 

Cette situation de lockdown, en plus de provoquer une baisse de revenu des travailleurs qui sont mis en chômage économique ou en droit passerelle, va provoquer un impact sur le plan sociétal. 

 

Nombre de citoyens sont eux-mêmes confrontés  à des échéances financières en plus de leurs dépenses courantes. Le manque de ressources va influencer la consommation future et provoquera une baisse de l’activité économique. 

 

Par ailleurs, le manque de contacts professionnels peut influencer l’état mental des travailleurs, augmentant les frais en santé mentale, et le confinement dans un milieu hostile peut nuire au développement psychologique des enfants, surtout si les enfants et/ou l’un des parents sont victimes de maltraitance. 

 

Le confinement risque également d’accroître le sentiment de solitude et aura également, si ce n’est déjà le cas, un impact en matière d’augmentation du nombre de personnes mettant fin à leurs jours.

 

Un impact que l’on pourrait également vivre ici est l’augmentation du nombre de séparations ou de divorces, ce qui va pousser à la hausse le nombre de biens en vente sur le marché, sans forcément que les vendeurs trouvent une contrepartie, la hausse en question provoquant ainsi un effondrement du marché immobilier. 

 

Que faut-il faire pour éviter une catastrophe financière ? 

 

Il faut tout d’abord accepter le fait qu’en matière de soins hospitaliers, nous ne sommes pas armés pour résoudre le défi de combattre cette pandémie, car nos infrastructures hospitalières sont incapables d’absorber un tel choc, malgré notre niveau de dépenses en soins de santé, figurant parmi les plus élevés de l’OCDE. Il y a là clairement un problème d’efficacité de la dépense publique. 

 

Il convient cependant de prendre soin des personnes les plus vulnérables, celles qui sont sujettes à des complications qui peuvent s’avérer fatales. 

 

Le reste de la population doit respecter les distances de sécurité, mettre des masques, afin de permettre aux personnes ne relevant pas des groupes à risque de pouvoir recommencer à travailler quasi normalement et de rouvrir le plus rapidement possible les commerces et les autres lieux fermés par le gouvernement pour suivre l’exemple de Hong-Kong et de Taïwan. 

 

Suite à cette crise, nous aurons l’opportunité de renouer avec une croissance forte sans intervention étatique, mais pour cela il faudra diminuer les dépenses de l’état, arrêter de subventionner les perdants, diminuer la pression fiscale et arrêter la transition liberticide écologique, car vous êtes plus à même de déterminer ce qui est le meilleur pour vous, pour votre famille, pour vos interactions sociales, que cela soit en faveur d’une association ou d’un projet lucratif, qu’une bande de politiciens dont l’objectif premier est d’assurer un avenir avec votre argent sans qu’ils n’endossent une quelconque forme de responsabilité !