Le site Nouvelles de France vient de publier l’interview que Patrick Smets a récemment accordée au journaliste Georges Gonzague.

En voici quelques extraits :

«Un parti libertarien en Europe, est-ce que ce n’est pas peine perdue quand on connaît l’attachement des Européens, notamment des Belges et des Français à l’État providence ?

(…) Mais la question n’est pas de savoir si nous sommes attachés ou pas à l’État providence, l’État providence est mort ! Dans notre communication, nous allons bien insister sur ce point : l’État providence, c’est fini. Regardez aujourd’hui la Grèce, l’Espagne et l’Italie ! Demain, ce sera au tour de la Belgique, de la France et de l’Allemagne. Évidemment, les hommes politiques ne communiquent pas autour de la mort de l’État providence. Disons que nous n’avons pas encore imprimé le faire-part de décès mais que l’acte a été dressé. »

« Qu’appelez-vous un libéralisme radical en matière de moeurs ?

Nous sommes pour le droit de chacun d’expérimenter ce qu’il veut dans sa propre vie, d’être catholique traditionaliste ou drogué alternatif. Nous nous opposons au système actuel qui force les individus à respecter une norme médiane. Celle-ci met, par exemple, en danger le droit de personnes conservatrices à vivre comme elles le souhaitent. Pour un libertarien, les déviances ne posent pas de problème. Le libertarien considère même qu’il est bon pour une société de respecter les groupes déviants qui la composent afin de les laisser la fertiliser. Le libertarien est ouvert à l’expérience.»

«Que répondez-vous à ceux qui assimilent le libertarianisme au laxisme ?

(…) Nous sommes laxistes par rapport à des politiques répressives illégitimes. Si le laxisme, c’est le retrait de l’État, alors nous sommes des fainéants, des grévistes, même ! Aujourd’hui, la Belgique et la France meurent de trop de lois, de trop de fonctionnaires, de trop d’État. C’est le contraire du laxisme !»

«Si vous arriviez au pouvoir, quelles seraient vos premières mesures ?

(….) Notre première action serait l’annulation de la dette publique. En effet, nous autres libertariens considérons ne pas être tenus par cette dette qui est la conséquence de la politique désastreuse des socialistes de tous bords. Nous n’allons quand même pas demander aux contribuables de payer des décisions stupides ! Est-ce que vous vous rendez-compte que rembourser cette dette, cela signifie de l’austérité – 30 milliards par an, 10% de notre PIB – pendant… 20 ans ? C’est impossible et cela interdit toute réforme fiscale.»

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Partie 1 : «Nous sommes pour le droit de chacun d’expérimenter ce qu’il veut dans sa vie, d’être catholique traditionnaliste ou drogué alternatif. »

Partie 2 «Si nous arrivons au pouvoir, nous annulerons la dette publique»