Déjà, mon opinion, c’est que les deux sujets n’ont rien à voir.
En ce qui concerne les zones de « non-droit », c’est un problème de bandes urbaines qui cherchent à protéger l’espace où se déroulent leurs innombrables petits trafics. Je pense que la sécurité aura fait un grand pas, dans ces quartiers là et ailleurs, quand on aura rendu au commerce ordinaire ce que dont le crime s’est emparé, et en premier lieu la drogue. On imagine mal à quel point la prohibition est criminogène et gangrène notre société. La fin de la prohibition coupera les vivres aux bandes qui cherchent à prendre le contrôle de tel ou tel territoire et ramènera un peu de calme dans les quartiers en question.
En ce qui concerne l’intégration des immigrés, la tendance actuelle tend à mettre n’importe quoi dans ce terme et à leur demander de se couler dans un modèle de perfection qui ne correspond en fait à personne. Bientôt, rouler trop vite sur l’autoroute ou fumer dans un café sera un vu comme un motif suffisant d’expulsion. Pour les libertariens, la seule chose qui compte, c’est le respect des droits naturels, ne pas tuer, ne pas voler, respecter ses contrats. Pour le reste, chacun peut encore vivre comme il le veut, en burka ou en maillot de bain, en parlant la langue qu’il veut, en pratiquant la religion qu’il choisit. Nous aimons la diversité culturelle, le localisme, les communautés, le cosmopolitisme.