Depuis le 14 mars, tous les citoyens sont confinés à leurs domiciles.  Pour ralentir la propagation du virus SARS COV-2, appelé également coronavirus ou Covid-19.

Nous, les libertariens, nous dénonçons depuis des années l’hypertrophie de l’état, dont les prérogatives excessives s’exercent par la contrainte et non par la liberté et le consentement.

Aujourd’hui, les conséquences de cette hypertrophie se font cruellement ressentir. L’état, distrait de ses missions régaliennes pour s’occuper de tout (et finalement de rien) n’a pu empêcher une dramatique pénurie de tout ce dont nous avions besoin pour faire face à la crise : masques, gel hydroalcoolique, tests de dépistage. Ce qu’il a d’ailleurs causé et engendré lui-même. 

Le pourcentage de notre PIB consacré aux soins de santé est l’un des plus élevés de la planète.  Il ne s’agit donc pas d’une question de moyens mais d’une question de gestion. A ce titre, il serait plus qu’envisageable que l’Etat se retire de cette gestion afin de laisser aux individus, aux mutuelles, aux médecins et aux hôpitaux le droit de gérer indépendamment cette matière, éminemment complexe. 

 

Le gouvernement a par ailleurs interdit par un Arrêté Royal la mise sur le marché de test de dépistage, empêchant la population de prendre ses responsabilités en matière de prévention et d’auto-confinement. Pour exemple, la vente de gel hydroalcoolique est également interdite aux particuliers.

Le manque de prévoyance de cet état hypertrophié a conduit son personnel politique à prendre des mesures totalement liberticides pour détourner l’attention des citoyens sur son incompétence et il agit par réaction et non proactivement par manque de prévoyance. Or, gouverner, c’est prévoir !

L’histoire a tendance à se répéter.

La principale mesure qui nous interpelle est le confinement sous peine d’amende et d’emprisonnement pour tout déplacement injustifié. Cette mesure exceptionnelle est normalement réservée aux temps de guerre et contrevient à l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

Cette mesure nous interpelle d’autant plus qu’elle est couplée à des appels à la délation de la part de certaines autorités locales et policières. Incitant même le citoyen à dénoncer !

Le gouvernement a tendance à mettre les technologies modernes au service du contrôle de la population, à l’instar du parti communiste chinois. Cette évolution nous inquiète.

Le Parti Libertarien tient à rappeler que le respect de la liberté est la première de nos sécurités et que le rôle du gouvernement est de respecter la constitution sans quoi c’est la porte ouverte à la tyrannie. Nous demandons au gouvernement d’abroger les arrêtés royaux des 17 et 20 mars 2020 et l’arrêté ministériel du 23 mars 2020.

L’unique solution à la crise passe par un dépistage massif de la population.  Ce dépistage ne pourra se faire tant qu’il sera entravé par les initiatives intempestives du gouvernement. 

Il faut laisser aux médecins, aux hôpitaux, aux laboratoires, aux infirmiers et à tout le système de santé une totale liberté pour se procurer le matériel nécessaire, proposer librement le dépistage aux patients (au prix coûtant) et pratiquer, avec l’accord des patients, les thérapies jugées les plus efficaces. 

Nous ne vaincrons pas le coronavirus par la bureaucratie, la politique et la contrainte mais bien, par la liberté, le marché et la science.

 L’équipe du Parti Libertarien