Pour qu’un acte soit moral, il doit être volontaire. Les divers programmes étatiques de lutte contre la pauvreté ne méritent donc pas ce beau nom de solidarité. En effet, ils sont financés par les impôts, qui, en dernière analyse, se collectent sous la menace de l’emprisonnement, et ne sont donc pas des contributions volontaires.

 
Les transferts étatiques forcés ne peuvent donc être qualifiés de solidaires. La solidarité ne désigne que le don volontaire d’un donateur à un bénéficiaire. La véritable solidarité ne bénéficie pas simplement d’une supériorité morale sur les transferts étatiques, elle est également bien plus efficace.

 
Une analyse rigoureuse des résultats obtenus par les associations volontaires, tant à l’heure actuelle que dans leur ô combien riche passé, démontre à l’envi leur efficience supérieure dans la lutte contre la pauvreté. A l’opposé, les interventions étatiques se sont toujours montrées inefficaces voir contre-productives (dépendance et trappes à pauvreté).

 
Pour faire renaître cette authentique solidarité, pour que la société civile retrouve sa juste place dans la lutte contre la pauvreté aux dépens de l’État, il faut prévoir une transition.

 

Pour que la société civile et les individus qui la composent se réhabituent à jouer le rôle qu’ils n’auraient jamais dus quitter, nous proposons ce système très simple : Pour chaque euro versé à une association volontaire (agréée) de lutte contre la pauvreté, le citoyen bénéficie d’un crédit d’impôt d’un euro.

 
De cette manière, la solidarité pourra retrouver son nom.